Un déficit élevé nécessite des mesures

Le PLR salue le plan du Conseil fédéral pour retrouver l’équilibre

La Confédération a terminé l’année 2022 avec un déficit élevé, soit de 4,3 milliards de francs. Se trouver dans les chiffres rouges est certes une situation insatisfaisante, mais il convient de saluer l’action du Conseil fédéral pour éponger rapidement le déficit. Un assouplissement du frein à l’endettement n’est pas une option, car il est le garant d’une Suisse compétitive. Le retour à l’équilibre budgétaire n’est possible que si cet instrument important est appliqué de manière systématique et dès lors que chacun prend ses responsabilités.

Ces dernières années, la Suisse, comme d’autres pays, a dû faire face à deux crises successives. Les conséquences de la pandémie de coronavirus et de la guerre en Ukraine ont fortement mis à mal les finances fédérales. Fort de ce constat, pour le PLR, il est donc important que le Conseil fédéral présente un plan pour un retour rapide à l’équilibre budgétaire. Une politique financière durable n'est pas un « nice to have », mais une obligation constitutionnelle. Grâce au frein à l'endettement, la Suisse dispose d'un instrument efficace qui contraint la politique à la discipline en matière de dépenses et qui lui donne la marge de manœuvre nécessaire pour soutenir la population et l’économie dans des cas de crises comme celle que nous avons connu avec la pandémie. Pour le PLR, il est hors de question d'assouplir le frein à l'endettement et de fragiliser la marge de manœuvre future.

Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice

De plus, et sous l’impulsion de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, il est indispensable que tous les départements participent à l’effort. Des possibilités d’économies existent, comme, par exemple, freiner l’augmentation croissante des postes au sein de l’administration ou en fixant clairement les priorités. Les chambres fédérales doivent aussi prendre leur responsabilité et éviter d’ajouter des nouvelles tâches à la Confédération.

Les partis doivent également jouer leur rôle en évitant d’engorger l’administration avec des interpellations visant uniquement des objectifs de marketing politique[1]. En résumé, chacun doit prendre ses responsabilités. Les projets de la ministre des finances Karin Keller-Sutter et du Conseil fédéral montrent la voie à suivre, car des finances fédérales saines profitent à toute la population et constituent également une condition préalable à une place économique attrayante. Dans ce sens, il est également important que la réforme fiscale de l'OCDE soit mise en œuvre en Suisse.

PLR.Les Libéraux-Radicaux – avancer ensemble


[1] À ce titre, rappelons que le PLR est le parti qui dépose le moins d’interventions par élu et qui a le plus de succès (source : watson).

Johanna Gapany
Jacques Bourgeois
Arnaud Bonvin