RFFA, une réforme essentielle pour une place économique suisse forte

Maintenir notre sécurité, dans le respect de nos traditions

Les membres du comité stratégique PLR Valais en sont convaincus : le paquet réunissant la réforme fiscale et le financement de l’AVS est essentiel au maintien d’une place économique suisse forte. Réunis hier soir à Sierre, ils se sont prononcés à l’unanimité en faveur de cette réforme. Avec pour objectif la lutte contre le terrorisme, un contrôle renforcé, la traçabilité des armes semi-automatique uniquement avec grand chargeur, et un renforcement de notre sécurité, le tout dans le respect de nos traditions de tir, le PLR Valais s’est exprimé à une très large majorité en faveur de la mise en œuvre de la directive européenne sur les armes. 

Grâce à un taux d’imposition des entreprises relativement faible, la Suisse est une place économique attractive. Elle se trouve toutefois confrontée aujourd’hui à une concurrence toujours plus rude avec d’autres États. Notre pays a largement bénéficié de la concurrence fiscale. Les statuts spéciaux en faveur des entreprises étrangères sont devenus obsolètes et ne sont plus en phase avec les normes internationales. En les maintenant, la Suisse se retrouvera sur la liste noire des juridictions fiscales non-coopératives et notre imposition ne sera plus reconnue à l’étranger, avec pour conséquence la double imposition des sociétés multinationales. Ce danger doit être évité pour maintenir une Suisse prospère et garantir les places de travail qui en découlent. La compensation sociale qui accompagne ce paquet permettra temporairement de surmonter le problème croissant du financement de l’AVS. A l’unanimité, le comité stratégique s’est prononcé en faveur de cette réforme. 

La révision de la loi sur les armes a pour objectif de s’assurer que la Suisse reste dans l’espace Schengen, en renforçant la sécurité, en luttant contre le terrorisme et en assurant un contrôle renforcé tout en garantissant la tradition helvétique du tir. Une optimisation de l'échange d'informations policières entre les États Schengen est également prévue. Cette banque de données de recherche européenne est utilisée plus de 300'000 fois par jour en Suisse. Une exclusion de Schengen entraînerait de graves désavantages pour le tourisme suisse dont les clients ne pourraient plus bénéficier des visas Schengen : sans ces visas, les touristes asiatiques ne passeront plus par notre pays lors de leur visite du continent. L’accord de Dublin protège quant à lui notre pays d’une gestion incontrôlée des requérants d’asile et des coûts y relatifs. Sans Dublin, la Suisse deviendra le seul plan B pour tous les requérants déboutés en Europe et notre pays ne pourra plus les renvoyer dans leur pays de premier enregistrement. Enfin, ni les chasseurs, ni les militaires n’étant concernés, nos traditions sont ainsi préservées. Pour toutes ces raisons, le comité stratégique PLR Valais soutient cette révision indispensable pour que la Suisse se maintienne dans Schengen, pour un prix très raisonnable. 
 

Philippe Nantermod
Frédéric Favre