Le frein à l'endettement reste indispensable

Une politique financière libérale-radicale est plus nécessaire que jamais

Cela fait 20 ans que le frein à l'endettement est un instrument de politique financière suisse qui a fait ses preuves. Son introduction sous la direction du conseiller fédéral Kaspar Villiger a été une étape importante. Le frein à l'endettement reste aujourd’hui indispensable, car il protège les générations futures. Voilà pourquoi le PLR s'oppose à toutes les attaques injustifiées contre le frein à l'endettement. Les finances fédérales tendues exigent de toute urgence une définition minutieuse des priorités.

La Suisse dispose depuis 20 ans d'un frein à l'endettement – instrument qui a permis de stabiliser durablement le budget fédéral. Après l'augmentation massive des dettes de la Confédération dans les années 1990, la Suisse a introduit le frein à l'endettement sous la direction du ministre des finances du PLR Kaspar Villiger. L'objectif de Villiger était aussi juste qu'important : le budget fédéral doit être stabilisé à long terme. Grâce au frein à l'endettement, cet objectif a été atteint. Jusqu'à la pandémie de Covid-19, la Suisse a pu réduire des dettes de plus de 30 milliards de francs. En comparaison internationale, la Suisse peut également se targuer d'un faible niveau d'endettement grâce au frein à l'endettement.

La ministre des finances du PLR Karin Keller-Sutter poursuit les principes d'une politique financière durable et garantit des finances fédérales stables. Le frein à l'endettement est à cet égard un instrument central qui ne doit pas être affaibli. Le PLR déplore que le frein à l'endettement soit continuellement sapé et s’oppose à ce que les générations futures soient chargées de lourdes dettes.

Fixer des priorités et freiner la croissance des dépenses

Pour que les finances fédérales restent équilibrées, il convient d'examiner soigneusement et régulièrement toutes les dépenses. En particulier les dépenses liées dans les domaines qui augmentent plus rapidement que les recettes de la Confédération. Le PLR ne veut en principe décider de nouvelles dépenses qu'avec un financement compensatoire.

La situation tendue actuelle du budget fédéral exige une attention particulière. Il convient d'éviter les augmentations d'impôts. Il s'agit plutôt de fixer des priorités et d'examiner systématiquement les idées politiques sous l'angle de leurs conséquences financières et de la bureaucratie.

En matière de politique financière, le PLR assume également la responsabilité d'un budget national durable. Au Parlement, le groupe parlementaire libéral-radical s'engagera encore plus fortement pour une définition minutieuse des priorités et contre une croissance effrénée des dépenses. Grâce au frein à l'endettement et au travail prudent de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, les conditions sont bonnes pour que les finances fédérales tendues se stabilisent à nouveau rapidement.

PLR.Les Libéraux-Radicaux – Rendons la Suisse forte !

Thierry Burkart
Arnaud Bonvin