Malgré les incertitudes économiques, les taxes douanières américaines et les milliers d'emplois menacés, le centre-gauche veut infliger des impôts encore plus élevés à la classe moyenne et aux PME. L'augmentation de la TVA décidée par la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national imposera aux ménages une charge supplémentaire moyenne de 700 francs par an.
Protégeons la classe moyenne et les PME
Le vice-président du PLR, Cyril Aellen, met en garde : « Une fois de plus, l'augmentation des dépenses de l'AVS est répercutée sur la classe moyenne ainsi que sur les PME, qui font déjà face aux taxes douanières américaines. C'est une attaque frontale contre le porte-monnaie des citoyennes et des citoyens. La hausse de la TVA décidée aujourd'hui est antisociale, injuste et économiquement néfaste. Nous nous y opposerons. »
Garantissons la cohésion intergénérationnelle
Le résultat de la répartition de l'AVS basculera dans le rouge dès l'année prochaine en raison de la 13ème rente AVS. Damien Cottier, président du groupe parlementaire, appelle à un changement de mentalité : « Il faut être honnête avec la population : notre système de retraites a besoin de solutions qui stabilisent durablement son financement et qui soient équitables pour toutes les générations. » A cet effet, le PLR propose un frein à l'endettement pour l'AVS qui prévoit un équilibre des mesures : si les finances de l'AVS se détérioraient, l’assurance serait soutenue pour moitié par une augmentation de la TVA et pour moitié par un ajustement de l'âge de la retraite.
Le débat au Conseil national lors de la session d'automne montrera :
- qui souhaite s’engager avec le PLR pour protéger la classe moyenne?
- qui comprend qu’avec les taxes douanières imposées par Donald Trump, nous devons préserver les emplois menacés, défendre la prospérité suisse et soulager les PME ?
- qui ne parle de solidarité intergénérationnelle que dans ses discours, et qui agit réellement en ce sens au Parlement ?
Les promesses irresponsables des partis de centre-gauche sont néfastes pour les emplois et le porte-monnaie de la classe moyenne. Il est grand temps que ces partis se souviennent que chaque franc dépensé à Berne doit d'abord être gagné par les citoyennes et les citoyens.
