La digitalisation, c’est l’opportunité de nouveaux modèles d’affaires, la création et la transformation de nombreux métiers. Ces changements créent des insécurités juridiques qui ne vont pas sans problèmes concrets. Les contrats conclus entre les fournisseurs de prestation et les plateformes, par exemple, ne sont toujours pas clairement qualifiés. Cela entraîne des conséquences désastreuses pour les droits des parties, pour l’application du droit des assurances sociales et provoque une précarité malvenue.
Toute personne se voyant contrainte d’interrompre ou de réduire considérablement son activité professionnelle en raison des mesures prises pour lutter contre le coronavirus doit pouvoir bénéficier d’une compensation pour perte de revenus. Cependant, ce soutien ne devrait pas être basé sur le principe de l’arrosoir.
Les entreprises qui sortent « gagnantes » de la crise de coronavirus devraient payer une taxe supplémentaire. Ce sont les propos choquants tenus par Jan-Egbert Sturm, le responsable du groupe d'experts en économie de la task force Covid-19 de la Confédération. Si toute idée peut sembler intéressante à être exprimée, celle-ci est de celles qu’il aurait mieux valu troquer par des propositions concrètes de soutien à l’innovation, d’incitation à la création d’emploi et d’encouragement à l’investissement. Parce que quand certains acteurs sont à genoux suite à une crise, on ne pense pas à aller abattre ceux qui tiennent encore debout mais plutôt à permettre à tous de se relever.
Le PLR lancera un nouveau sondage auprès de ses membres
Avec sa nouvelle stratégie, le PLR prend parti pour les générations futures : nous voulons trouver des solutions libérales adaptées pour que nos enfants et petits-enfants aient accès à une place économique attrayante, des services sociaux sûrs et un cadre de vie intact. Ces trois sujets doivent être largement discutés au moyen d'un sondage auprès des membres, afin d’assurer la poursuite du modèle suisse et de son succès dans le futur.
La prochaine session d'automne constitue certes un retour à la normale, puisque le Parlement retourne au Palais fédéral pour ses délibérations en séance plénière. Cependant, l'ordre du jour et l'intégration d'une session spéciale dans le programme nous rappellent rapidement que nous sommes encore loin de la normale.
La fin de la « situation extraordinaire » signifie pour beaucoup de PME le retour aux affaires, bien que souvent difficiles. Pour certaines entreprises, notamment dans le domaine de l’événementiel, le confinement durera toutefois encore tout l’été avec la limitation des rassemblements de plus de 300 personnes. Deux motions demandent une prolongation des mesures en faveur de ces PME. Pour des raisons légales, elles ne pourront être traitées qu’en automne, malheureusement. La balle est aujourd’hui dans le camp du Conseil fédéral. Dans ces conditions, il est indigne que Cédric Wermuth et le PS cherchent à profiter de l’occasion pour se présenter comme les seuls défenseurs de l’économie.
La Suisse a une longue tradition d'engagement dans la coopération au développement et en faveur de la paix. Le PLR soutient cette contribution à l’aide aux populations dans le besoin et à la réduction de la pauvreté dans le monde. Cependant, l'aide au développement est trop souvent fragmentée en termes géographiques et thématiques. Si les moyens sont répartis sur de trop nombreux projets, ces derniers perdent en efficacité. Permettant à l’avenir une utilisation plus ciblée des fonds, nous nous réjouissons de la stratégie pour les années 2021-2024, présentée par le conseiller fédéral Ignazio Cassis.
Série. Les propositions du groupe PLR dans le cadre de la crise du coronavirus.
L'administration publique présente bien du retard par rapport au secteur privé en matière d’innovation et de numérisation. Cela n’est pas une surprise, mais la crise engendrée par le coronavirus l'a, une fois encore, mis en exergue. Le PLR souhaite donc que tous les moyens soient mis en œuvre pour que l’administration renforce ses échanges avec les acteurs de l’innovation. Et ce, afin de rendre le secteur public plus apte à relever les défis futurs.
Série. Les propositions du groupe PLR dans le cadre de la crise du coronavirus.
La crise du coronavirus a démontré que nous avons non seulement besoin d'organisations d'urgence qui fonctionnent, mais également que dans pareilles situations extraordinaires nous dépendons des connaissances scientifiques et de notre capacité à activer rapidement des ressources pour la recherche. La création d'un réseau scientifique permettrait de mettre en commun les connaissances et le savoir-faire, afin que les autorités puissent s’en servir comme base de décision.
Le Conseil fédéral accepte une motion du groupe RL
Tout le monde s'accorde à dire que la crise du coronavirus va accélérer la numérisation à tous les niveaux. Cependant, la Suisse est à la traîne dans de nombreux domaines et notamment en matière de téléphonie mobile. Nous devons maintenant créer les conditions-cadres qui nous permettront de mieux exploiter les possibilités offertes par la numérisation et de mieux gérer les crises à l'avenir. La décision positive du Conseil fédéral d'accepter la motion du PLR pour un déploiement rapide du futur réseau de téléphonie mobile incite à l'optimisme.