Une aide sociale pour celles et ceux qui en ont vraiment besoin

Le PLR soutient un filet social pérenne et efficient, maillon essentiel de la cohésion de notre pays. Or, l'aide sociale fait actuellement l'objet d'une extension conséquente et l'État finance désormais les clubs de boxe et des cours de piano. Le PLR met en garde que lors de la prochaine crise économique l’explosion des coûts de l’aide sociale se fera indubitablement au détriment de la classe moyenne.

 

Le parti libéral-radical a toujours soutenu une aide sociale ayant pour mission de soutenir les personnes en situation de détresse. Toutefois, les nouvelles lignes directrices en matière d’aide sociale de la Conférence suisse des institutions d'action sociale (CSIAS) étendent considérablement l'aide sociale. La CSIAS souhaite désormais payer un logement aux jeunes qui ne peuvent plus rester chez leurs parents. Les bénéficiaires de l’aide sociale se verraient également offrir une assistance juridique gratuite afin de pouvoir intenter des actions en justice contre les assurances sociales pour obtenir des prestations supplémentaires.

Lors de la consultation, le PLR était le seul parti qui s’est clairement prononcé contre un tel élargissement des prestations d’aide sociale individuelle. Malheureusement, nos critiques sont restées lettres mortes et n'ont même pas été mentionnées dans le rapport de consultation de la CSIAS.

Cette extension coûteuse et bureaucratique de l'aide sociale se fait au détriment de toutes celles et ceux qui se lèvent tôt. Le PLR demande que l'aide sociale se recentre sur sa mission première, qui est d'être un filet de sécurité pour les personnes réellement dans le besoin. L’aide sociale ne doit pas être sollicitée pour des tâches telles que l'intégration professionnelle, qui sont déjà assurées par d'autres institutions. Le travail doit toujours être plus attractif que le recours à l'aide sociale.

Aperçu des revendications du PLR :

  • Pas d'augmentation des prestations dans l'aide sociale, en particulier pour les loisirs.
  • Moins d'individualisation des prestations d’aide sociale – un catalogue de prestations clair et concis.
  • Moins de bureaucratie – l'argent doit parvenir aux personnes dans le besoin, et non à une administration toujours plus bureaucratique.
  • Maintien de l'obligation de remboursement de l’aide sociale, sauf pour les frais de santé.
  • Mise en réseau plutôt que duplication : l'aide sociale doit orienter les personnes concernées vers les services spécialisés existants plutôt que de créer des structures parallèles, par exemple pour l'intégration professionnelle.

PLR.Les Libéraux-Radicaux - rendons la Suisse forte !

Thierry Burkart
Cyril Aellen
Christopher Ulmer