Si « Le droit suisse prime le droit étranger » la Suisse est un partenaire peu fiable

Le PLR rejette l'initiative de l'UDC et exige une alternative démocratique


„ L'exigence de l'UDC « le droit suisse prime le droit étranger » est irréaliste ", expose Philipp Müller, président du PLR.Les libéraux-Radicaux. „En tant que petit Etat, nous sommes tributaires des bonnes relations internationales ; la Suisse bénéficie d'un ordre juridique international particulièrement fiable."


Lorsque les lois nationales et internationales se contredisent, l'UDC veut donner la priorité absolue aux normes nationales sur les normes internationales. Si la Suisse veut continuer à exporter, il faut qu'elle puisse s'appuyer sur des accords internationaux, qui ne doivent pas être remis en question à chaque changement de loi.


Le PLR soutient, dans son papier de position, une hiérarchie claire entre le droit international et le droit interne. Le droit international doit disposer à l'interne d'une hiérarchie des normes analogue à celle du droit suisse (constitution, loi, ordonnance). En fonction de l'importance du traité, il faut déterminer s'il est nécessaire de recourir à un référendum facultatif ou obligatoire.

Contacts:

Philipp Müller, président du PLR.Les Libéraux-Radicaux, 079 330 20 79
Isabelle Moret, vice-présidente du PLR.Les Libéraux-Radicaux, 079 332 08 23
Raphaël Comte, conseiller aux Etats, 079 598 56 53
Pia Guggenbühl, cheffe de la communication, 079 566 60 10
Aurélie Haenni, porte-parole Romandie, 079 315 78 48