Ce printemps, dans le cadre du projet de financement de la 13ème rente AVS approuvé par le peuple et dont la volonté doit évidemment être respectée, le PS et le Centre s'étaient associés pour faire passer en catimini des milliards supplémentaires d'augmentations d'impôts et des cotisations salariales encore plus élevées.
Au Conseil des États, cette alliance a été couronnée de succès. Mais aujourd'hui, le Conseil national, sous l’impulsion du PLR, a refusé ces dépenses supplémentaires. Le vice-président du PLR, Cyril Aellen, résume : « Nous avons pu éviter le pire aujourd'hui et protéger les salaires des citoyennes et des citoyens contre de nouvelles ponctions salariales. »
Grever le budget des ménages ?
Au lieu de s'attaquer aux salaires de la classe moyenne, le centre-gauche vise désormais la consommation : à cause d’une augmentation massive de la TVA, chaque ménage devra payer 700 francs de plus par an. Le choc sera également particulièrement rude pour de nombreuses personnes à la retraite.
Cyril Aellen ajoute : « La politique ne doit plus répercuter l'augmentation des dépenses publiques sur la classe moyenne et les retraités. Nous ne pouvons pas accepter une mesure aussi injuste et antisociale. »
Des retraites sûres, des impôts raisonnables
Il va de soi que la 13ème rente AVS décidée par le peuple doit être versée. Il est également important de prendre en compte la réalité démographique et de garantir la cohésion intergénérationnelle. C'est pourquoi le PLR demande l’instauration d’un frein à l'endettement dans l'AVS. La conseillère nationale Regine Sauter : « Nous devons financer l'AVS de manière durable. Nous sommes prêts à un compromis. »
À quoi pourrait ressembler ce compromis ? Si les rentes AVS sont menacées, la moitié du manque à gagner pourrait être comblée par la TVA et l'autre moitié par un relèvement de l'âge de la retraite. Un tel frein à l'endettement serait transparent et équitable. Il renforcerait le contrat intergénérationnel et garantirait que la classe moyenne ne soit pas saignée à blanc. Sauter : « Il appartient désormais au Conseil des États de reprendre notre idée et de la développer. Il n'est pas acceptable de demander constamment à la population de passer à la caisse. »
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