Des mesures réalistes pour le portemonnaie de la classe moyenne

Le PLR condamne les propositions de Travail.Suisse

Lors de sa conférence de presse du 2 août 2011, Travail.Suisse a attaqué frontalement les entreprises en les sommant d’augmenter les salaires des travailleurs de 1.5 à 3 %. La fuite des cerveaux due à l’imposition trop lourde des « top-managers » ne suffit plus, maintenant, alors que les entreprises exportatrices font face aux défis du franc fort, ce syndicat ne craint pas d’augmenter les risques de délocalisation en proposant d’élever les charges des entreprises.

La politique libérale a, depuis 2005, permis la création de 360'000 emplois et l’augmentation de la qualité de vie de toutes les couches sociales de la population. Contrairement aux pays de l’UE, la Suisse a pu offrir à l’ensemble de la population active des hausses de salaire, tout en maintenant un taux de chômage extrêmement bas.

Aujourd’hui, la gauche et les organisations syndicales cherchent à remettre en question cette politique qui a fait notre succès. La solution de Travail.Suisse est tout simplement dangereuse et irresponsable. Rendre le capital humain toujours plus cher augmente la pression conduisant à des pertes d’emplois dans le secteur secondaire. Au Portugal et en Italie, par exemple, les coûts démesurés du travail ont conduit à une perte irrémédiable d’emplois industriels. Travail.Suisse feint de l’ignorer. Pire encore, l’association se contredit elle-même en admettant qu’une augmentation des salaires serait fatale à de multiples entreprises. Dans son infime bonté, Travail.Suisse accepte d’épargner ces dernières, pour mieux pouvoir couler celles encore capable de garder la tête hors de l’eau.

La Suisse doit se battre pour conserver un tissu économique équilibré. Soutenons les PME qui créent des emplois plutôt que de leur mettre des bâtons dans les roues. Ce qui compte pour les travailleurs et les travailleuses c’est le revenu net disponible à la fin du mois et non le montant brut qui figure sur la fiche de salaire. Il n’y a qu’une voie du succès pour la Suisse, c’est celle pour laquelle le PLR s’engage depuis des années. D’un côté nous devons rejeter catégoriquement tout projet de la gauche qui vise à augmenter les charges sociales pour les partenaires sociaux. De l’autre coté, l’Etat et les entreprises proches de l’Etat doivent rendre leurs services plus efficaces et meilleur marché. Des impôts et des charges plus basses pour l’eau, la voirie, la Poste, les télécoms, etc. permettraient de soulager le portemonnaie des citoyens.

Le PLR s’est engagé avec succès sur cette voie. L’ancien Conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz a permis la limitation de l’augmentation de la TVA en réduisant nos dettes de 23 milliards de francs. Quand à Didier Burkhalter poursuivant la politique de Pascal Couchepin, il a réussi à maintenir les charges salariales stables en assainissant l’AI. Grâce au PLR, le citoyen percevra la compensation automatique de la progression à froid chaque année, ce qui pour 2011 le soulagera de 500 millions de francs d’impôt. Le PLR poursuit son combat pour augmenter le pouvoir d’achat des consommateurs. L’initiative populaire « stop à la bureaucratie » en est un exemple concret. Le PLR s’engage également à maintenir des impôts faibles pour la classe moyenne ainsi que des charges salariales basses pour les entreprises – par amour de la Suisse.

Toutes les informations sur l’initiative populaire « Stop à la bureaucratie » sont disponible à l’adresse suivante : http://www.stopalabureaucratie.ch/

Contacts:

Pierre Weiss, vice-président du PLR, 079 439 44 04

Ruedi Noser, conseiller national, 076 355 66 64

Stefan Brupbacher, secrétaire général, 079 789 13 81

Philippe Miauton, porte-parole, 079 277 68 41