NON à l’initiative pour un fonds climat
Le PLR rejette l’initiative pour un fonds climat de la gauche et des Verts. Celle-ci demande la création d’un fonds permanent alimenté chaque année à hauteur de 0,5 à 1% du produit intérieur brut (PIB) suisse. Cela représenterait entre 4 à 8 milliards de francs par an. Ce fonds serait financé exclusivement par une augmentation de la dette de la Confédération et sans tenir compte du frein à l'endettement, qui a pourtant fait ses preuves. D’ici 2050, cela représenterait jusqu’à 200 milliards de francs de dettes supplémentaires.
Le fonds climat entraîne des hausses d'impôts massives
Faute de pouvoir financer le fonds climat par des économies et pour rembourser les dettes qu'il provoquera, la Confédération n'aura qu'une solution : augmenter les impôts. Selon les calculs de la Confédération, il faudrait ajouter jusqu’à 2,5% à la TVA — la plus forte hausse depuis son introduction. Pour un ménage au revenu moyen, la charge supplémentaire représenterait jusqu’à 1'000 francs par an.
Le fonds climat est une attaque contre le frein à l'endettement
L'initiative exige expressément que les dépenses du fonds climat échappent au frein à l'endettement. Une telle exception créerait un précédent et ouvrirait la porte à une montagne de dettes, avec des coûts à venir considérables. Il faudrait non seulement payer les intérêts, nettement plus élevés, mais les dettes devraient être remboursées par les générations futures. Cela n’a rien de durable. L’initiative contourne certes temporairement le frein à l’endettement, mais la règle de base demeure : la Confédération doit maintenir à long terme un équilibre entre ses dépenses et ses recettes. Il faudra tôt ou tard que les Suisses paient la facture.
Le fonds climat sacrifie d’autres tâches de la Confédération
Ce fonds exige mobiliserait entre 5 et 10% du budget fédéral annuel, d’un montant total de 80 milliards. Cela est lourd de conséquences pour les tâches de l’État : moins d'argent dans les caisses fédérales signifie moins de sécurité, moins d’investissement dans la santé, la protection sociale, les infrastructures, l'agriculture, l'éducation ou encore la culture. Chaque franc consacré à des mesures climatiques inefficaces viendrait à manquer ailleurs.
Le fonds climat affaiblit l'efficacité de la politique climatique
La Suisse investit déjà plus de 3 milliards de francs par an dans la protection du climat et la biodiversité. Depuis 1990, elle a réduit ses émissions de 26%. Un fonds climat, d’une ampleur disproportionnée, remplacerait des programmes qui fonctionnent. Une politique climatique ciblée et performante serait remplacée par un système de subventions coûteux, peu efficace et bureaucratique. Résultat : une dette colossale et d’importantes hausses d'impôts, sans véritable bénéfice pour le climat.
Le fonds climat est irresponsable, injuste et inutile. Il menace la stabilité financière de la Suisse, augmente les impôts de toutes les Suissesses et de tous les Suisses, affaiblit des tâches essentielles de la Confédération et détériore l’efficacité de la politique climatique.
C’est pourquoi : NON au fonds climat le 8 mars !