Christian Luscher Conseiller national GE |
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Au moment où les Chambres décident du sort de la convention conclue entre la Suisse et les Etats-Unis (USA), il y a deux courants de pensées au sein du parti libéral-radical : celui que chacun rêverait d’exprimer, en écoutant ses tripes, ses convictions et les grands principes libéraux. Ce courant est incarné avec talent et finesse, saupoudré d’une couche d’authentique indignation, par Michel Halpérin. Pour lui, il faut rejeter, que dis-je, vomir cet accord, qui viole tout ce que nous chérissons : le secret bancaire, le principe de non-rétroactivité et la souveraineté de la Suisse. Le deuxième courant, moins flamboyant, est représenté par le Conseil d’Etat genevois (à l’appel duquel les deux représentants du canton à la Chambre haute sont restés sourds pour des motifs doctrinaires, s’affranchissant de la sorte de leur mission de défendre Genève à Berne, il faudra s’en souvenir en 2011), tous les représentants de l’économie, les banquiers privés, l’association suisse des banquiers, le PLR et le groupe libéral-radical de manière unanime.