Ce qui compte, pour l’UDC, ce n’est pas de trouver une solution, mais uniquement d’exploiter les problèmes. Les syndicats poursuivent leurs propres intérêts et s’acharnent sur des détails bureaucratiques relatifs à la mise en œuvre des mesures d’accompagnement. Pas étonnant, dès lors, que nous ne puissions pas faire avancer notre relation avec l’UE, notre plus important partenaire commercial. Nous aussi regrettons le refus de prolonger l’équivalence boursière. L’UE ne fait pas honneur aux efforts de déblocage en politique intérieure de nos conseillers fédéraux PLR. Mais tout ceci n’a rien de surprenant pour nous. Le Conseil fédéral a – à juste titre – activé son plan B.
Plan A : Assurer les bilatérales et renforcer la place économique
Le plan B du Conseil fédéral prévoit un devoir de reconnaissance pour les plates-formes financières étrangères qui autorisent la négociation d’actions suisses. Cela implique, en raison de la réglementation européenne, que les négociants européens de titres auraient à nouveau un accès illimité à la bourse suisse pour la négociation d’actions suisses. Ce plan B est certes judicieux, mais il ne constitue qu’une politique du sparadrap. Un plan A n’en demeure pas moins nécessaire : des relations stables sur le long terme avec l’UE et, en parallèle, une réelle stratégie portée vers l’avant pour renforcer l’attractivité de notre place économique. Notre devise doit être « agir, plutôt que constamment réagir. » Les entreprises ont besoin de conditions-cadres afin de pouvoir se refinancer en Suisse. Il est ici notamment question de la révision de l’impôt anticipé, mais aussi, de manière générale, de conditions fiscales attrayantes. Le Conseil fédéral a tout de même décidé, la semaine passée, de relancer la réforme sur l’impôt anticipé.
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