Le président du PLR, Philipp Müller n'est pas passé par quatre chemins: « les élections 2015 sont cruciales, il s'agit de préserver notre modèle à succès qu'est la Suisse. » La surrégulation doit laisser la place à la compétitivité, le paternalisme doit laisser la place à la responsabilité individuelle et la centralisation doit laisser la place au fédéralisme. « La Suisse a besoin de solutions concrètes et non des idéologies de gauche! »
Le PLR s'oppose clairement à l'initiative Ecopop
Philipp Müller a également harangué les délégués concernant les dangers de l'initiative Ecopop : « Le PLR lutte contre l'initiative Ecopop. Celle-ci couperait l'air de la Suisse. » Le président de la Confédération, Didier Burkhalter a montré dans son discours les dommages d'un tel projet : « Lorsqu'on veut parler de quelque chose d'inutile et de destructeur, on dit que c'est comme la grêle après les vendanges. L'initiative Ecopop est comme la grêle après les vendanges : c'est inutile - le peuple a déjà dit qu'il voulait mieux maîtriser l'immigration - et c'est destructeur, parce que cela met en danger les prochaines récoltes - la voie bilatérale et les emplois qui vont avec elle. »
Les délégués se sont prononcés avec une large majorité contre le projet d'Ecopop (1 oui, 238 non et 2 abstentions). La résolution de limiter les naissances dans les pays en voie de développement, toujours soi-disant à des fins écologiques, a été jugée « néo-colonialiste » et a fini de convaincre la salle de l'absurdité et de la dangerosité de l'initiative.
Supprimer les forfaits fiscaux : plus de 1 milliard de pertes fiscales
Comme il a été rappelé notamment par Peter Schilliger, conseiller national PLR lucernois, les forfaits fiscaux représentent une rentrée financière non négligeable pour la Suisse et les cantons – tout particulièrement pour les régions périphériques. Supprimer cet instrument fiscal, c'est prendre le risque de perdre de riches contribuables étrangers et les un milliard de recettes fiscales associées. Cette perte se ferait aux dépens de la classe moyenne une nouvelle fois. Sans oublier que ce projet menace plus de 22'000 places de travail. Les délégués ont rejeté l'initiative à l'unanimité.
L'initiative sur l'or désire limiter l'indépendance de la Banque nationale suisse
L'initiative sur l'or a récolté un refus clair. Si la BNS était obligée de posséder l'équivalent de 20 pourcent de ses actifs sous forme d'or, cela aurait pour conséquence de restreindre la marge de manœuvre de la Banque nationale. L'interdiction de vendre de l'or pour la BNS est totalement absurde : c'est comme tendre un extincteur lors d'un incendie tout en interdisant son utilisation. C'est pour ces raisons que les délégués ont largement rejeté la proposition visant à museler notre Banque nationale (1 oui, 238 non, 3 abstentions).
Le message est clair pour les votations du 30 novembre : 3 x NON ! Liberté, cohésion et innovation – par amour de la Suisse.
Contacts:
Philipp Müller, président, 079 330 20 79
Isabelle Moret, vice-présidente, 079 332 08 23
Samuel Lanz, secrétaire général, 079 766 38 86
Pia Guggenbühl, cheffe de la communication, 079 566 60 10
Aurélie Haenni, porte-parole romande, 079 315 78 48