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Présentation des neuf nouveaux parlementaires libéraux-radicaux

La législature 2023-2027 débutera lundi par la session parlementaire d’hiver. À cette occasion, neuf nouveaux élus libéraux-radicaux seront assermentés et entreront officiellement en fonction. Découvrez ce qui les réjouit, ce qu'ils veulent faire bouger au Parlement et comment ils s’y préparent.

Benjamin Mühlemann, conseiller aux États (GL)

Comment avez-vous vécu la campagne électorale ?

C'était une campagne plutôt calme. J'ai ressenti un grand soutien de la part de la population et je suis ravi que ce soutien se soit également manifesté dans les résultats le dimanche des élections.

Que souhaitez-vous défendre au Conseil des États ?

L'engagement pour les valeurs libérales-radicales est au centre de mes préoccupations. Cela signifie de bonnes conditions-cadres et peu de réglementation pour les entreprises et la place économique. Je souhaite également m'engager pour des relations stables avec l'UE et j'espère que nous pourrons passer à l'action au cours de cette législature. En tant que conseiller aux États glaronnais, j'attache une grande importance à la qualité des infrastructures, notamment routières et ferroviaires, dans mon canton.

De quoi vous réjouissez-vous ?

Des gens, que ce soit au sein du groupe libéral-radical ou en dehors du parti. Et je me réjouis bien sûr de participer à la vie politique.

Comment vous préparez-vous à votre mandat ?

La préparation est exigeante, car je suis encore conseiller d'État jusqu'au printemps. Concilier le double mandat ne sera pas facile. Mais je vais me plonger dans les dossiers le plus rapidement possible.

 

Pascal Broulis, conseiller aux États (VD)

Comment avez-vous vécu la campagne électorale ?

J’ai bien aimé notre slogan de campagne « pour une Suisse forte ». Malheureusement, les thèmes touchant à l’immigration ainsi qu’à la santé ne nous ont pas aidé à nous démarquer de nos adversaires politiques.

 Que souhaitez-vous défendre au Conseil des États ?

Nos valeurs en lien avec la responsabilité et la liberté. Des thèmes importants comme les assurances sociales, la formation et les finances ne tiennent à cœur.

De quoi vous réjouissez-vous ?

De défendre mon canton : Vaud. Le modèle fédéraliste suisse qui fait notre force.

 Comment vous préparez-vous à votre mandat ?

Avec calme et détermination.

 

Nadine Gobet, conseillère nationale (FR)

Comment avez-vous vécu la campagne électorale ?

Avec passion ! La période a été intense, car nous avons mené une campagne de proximité sur le terrain. Je suis ainsi allée à la rencontre de la population dans différentes manifestations pour échanger et entendre ses préoccupations. C’était très enrichissant ! Une conseillère nationale n’est jamais que la représentante de la population. Aller au contact des gens est pour moi primordial.

Que souhaitez-vous défendre au Conseil national ?

Je dirige une Fédération Patronale et Économique qui représente plus de 4'000 entreprises membres, la grande majorité étant des PME employant moins de 10 personnes. Proche des réalités du terrain, j’ai à cœur de promouvoir une économie prospère et durable qui profite à toute la population.

De quoi vous réjouissez-vous ?

C’est un nouveau challenge pour moi. Je suis députée au Grand Conseil fribourgeois et membre de la Commission des finances et gestion depuis plus de 15 ans. Je vais désormais pouvoir défendre mes idées et mes valeurs au plan national.

Comment vous préparez-vous à votre mandat ?

Avec une grande motivation et beaucoup d’humilité. J’ai pris des premiers contacts avec mon prédécesseur Jacques Bourgeois et d’autres personnes pour glaner des informations sur le fonctionnement du Parlement et du groupe parlementaire.

 

Simone Gianini, conseiller national (TI)

Comment avez-vous vécu la campagne électorale ?

Elle a été intense et fatigante, mais aussi très enrichissante. Grâce au contact régulier avec la population, j'ai appris directement ses attentes et ses sensibilités. Mon objectif, en tant que représentant du peuple au Conseil national, est d’agir de manière responsable en fonction des préoccupations.

Que souhaitez-vous défendre au Conseil national ?

Le sujet numéro 1 qui préoccupe la population est celui des primes d'assurance maladie, qui sont de plus en plus insoutenables. En outre, je m'intéresse depuis longtemps aux questions de mobilité et je souhaite m'engager pour que notre pays dispose d'un réseau routier et ferroviaire encore meilleur et plus performant.

De quoi vous réjouissez-vous ?

La prestation de serment du 4 décembre sera certainement passionnante, car je ne connais le processus qu'à travers la télévision.

Comment vous préparez-vous à votre mandat ?

Je me suis déjà penché sur les principaux thèmes de la politique fédérale pendant la campagne électorale et je vais encore intensifier mes efforts jusqu'au début de la législature. En tant que conseiller national nouvellement élu, je veux avant tout écouter, apprendre et m'investir de la manière la plus ciblée possible dans les commissions.

 

Kris Vietze, conseillère nationale (TG)

Comment avez-vous vécu la campagne électorale ?

Nous nous sommes déplacés dans la rue, sur les marchés, dans les foires. Nous avons ainsi cherché l'échange avec la population pour comprendre où le bât blesse et où je peux m'engager. Même si j'espérais un succès, le contexte était exigeant et l'élection – si l'on en juge par le résultat final – n'était pas gagnée d'avance. Je suis donc reconnaissante et soulagée. Je remercie également les nombreuses personnes qui m'ont soutenue. C'est grâce à notre formidable travail d'équipe que « Kris nach Bern » a pu se réaliser.

Que souhaitez-vous défendre au Conseil national ?

Beaucoup de gens sont inquiets. La situation sécuritaire internationale est critique et les nombreux défis dans notre pays même préoccupent à juste titre la population. Les partis politiques présentent à la population des raisons simples pour les problèmes existants et suggèrent ainsi des solutions encore plus simples. Tous deux, avec des signes différents, éveillent chez leurs électeurs la nostalgie d'un État fort qui offre un sentiment de sécurité. Pourtant, il suffit de regarder au-delà des frontières ou de l'histoire pour voir ce qui se passe lorsqu'un État surpuissant dirige la société. Et il n'y a probablement rien de plus anti suisse que cela. Pour résoudre les questions de notre époque, il faut une politique responsable et orientée vers les solutions, qui garantisse les fondements de notre pays – et contribue à la cohésion : une économie forte est essentielle. Elle nous rend indépendants et constitue la substance des développements sociaux. Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin de solutions réalisables, abordables et partagées. C'est la seule façon de garantir que notre pays reste une Suisse libre, forte et autodéterminée. Pour ce faire, les partis qui s’agitent sans cesse au sujet de la redistribution et la migration doivent être mis face à leurs responsabilités politiques réelles – même s'ils préfèrent de loin se présenter en tribuns du peuple et en accusateurs, car cela fait beaucoup plus parler d’eux. J'attends d'eux qu'ils prennent leurs responsabilités et qu'ils contribuent à des solutions bien helvétiques.

De quoi vous réjouissez-vous ?

Je suis consciente de la grande responsabilité qui m'incombe en tant que conseillère nationale PLR thurgovienne. Je me réjouis de participer à des débats engagés et de trouver ensemble des solutions qui feront avancer notre pays.

Comment vous préparez-vous à votre mandat ?

La session d'hiver va bientôt commencer, je veux être bien préparée. C'est pourquoi je poursuis mon travail de fond et d'analyse sur les différents dossiers. De même, je suis en contact avec le groupe parlementaire libéral-radical au Palais fédéral afin de m'impliquer le plus rapidement possible dans ses travaux.

 

Heinz Theiler, conseiller national (SZ)

Comment avez-vous vécu la campagne électorale ?

Pour moi, ce n'était pas la première fois que je me présentais sur la liste principale. Mais jamais l'équipe n'a été aussi forte que cette année. Notre parti s'est grandement investi dans cette campagne et a créé la sensation : nous occupons désormais deux des six sièges schwytzois dans la Berne fédérale. Tout au long de la campagne, je me suis senti fortement soutenu par la base du parti – et ce rayonnement s'est transmis à l'extérieur. C'est un sentiment formidable !

Que souhaitez-vous défendre au Conseil national ?

En tant que président de l'Union cantonale des arts et métiers et donc membre de la Chambre des arts et métiers, les intérêts des artisans figurent naturellement en tête de mes priorités. En tant que politicien financier de longue date au parlement cantonal, les questions fiscales et l'attractivité de la place industrielle suisse me tiennent également à cœur. Les thèmes liés à l'infrastructure et aux liaisons de transport en font également partie.

De quoi vous réjouissez-vous ?

Après douze ans au parlement cantonal de Schwytz, je suis incroyablement heureux de pouvoir ouvrir un nouveau chapitre à Berne. Je suis fier de pouvoir être la voix des artisans en tant que carrossier, de représenter les régions de montagne en tant que Schwytzois de l'intérieur et de défendre nos convictions en tant que libéral-radical. Je considère cela comme un privilège, que j'aborde avec humilité – car c'est maintenant que commence le vrai travail, l'épreuve de vérité.

Comment vous préparez-vous à votre mandat ?

D'une part, je dois organiser différemment mon entreprise de carrosserie qui emploie huit personnes, ce dont j'ai déjà discuté avec mes collaborateurs. D'autre part, j'ai en Petra Gössi la personne la plus expérimentée avec laquelle je discute régulièrement des défis à venir depuis le dimanche de l'élection. L'anticipation est importante et j'espère qu'elle perdurera.

 

Simon Michel, conseiller national (SO)

Comment avez-vous vécu la campagne électorale ?

Nous étions bien placés dans l'équipe dès le début, nous avons analysé les élections passées et défini notre stratégie et nos objectifs. Notre parti a de nouveau besoin de plus d'entrepreneurs et de praticiens pour être crédible auprès de la population. Nous nous sommes donc concentrés sur ce point. Dans le canton de Soleure, le fait que nous nous soyons divisés en deux listes géographiques est venu compliquer les choses. Avec le recul, nous devons admettre que c'était une erreur. Chez nous aussi, le PLR a perdu des parts d'électeurs. La mobilisation supplémentaire espérée par le biais de deux listes n'a pas permis de freiner la tendance nationale. Mais l'ambiance et la collaboration au sein du parti ont été bonnes dès le début. J'ai été impressionné par la campagne électorale de Daniel Probst, Markus Spielmann et Martin Rufer.

Que souhaitez-vous défendre au Conseil national ?

Alors que dans le canton, je me concentre sur les finances et le sport, au niveau national, je souhaite m'occuper davantage des questions de politique étrangère et des questions économiques. Les commissions pour la 52ème législature ne sont toutefois pas encore définitivement attribuées au sein du groupe parlementaire.

De quoi vous réjouissez-vous ?

Les nombreuses rencontres et la possibilité de mettre mon réseau et mes connaissances au service de nos valeurs libérales-radicales. En outre, nous devons réussir, en tant que parti, à enrayer le déclin et à regagner des parts d'électorat. Je m'y emploierai. Je souhaite contribuer à ce que les libéraux-radicaux que nous avons perdus au profit de l'UDC et du PVL reviennent à la maison. Pour cela, nous devons être plus simples et plus pointus. Nous devons nous concentrer sur des thèmes qui sont vraiment pertinents pour notre population. Le canton de Berne, par exemple, a quatre fois plus de sièges au Conseil national que Soleure, mais n'a qu'un seul représentant PLR. Ce n'est pas possible.

Comment vous préparez-vous à votre mandat ?

Chez Ypsomed, je suis bien placé. Nous avons des équipes fortes avec beaucoup de responsabilités et de compétences. Sur le plan politique, je suis en train de constituer mon équipe : planification, logistique, contenu, communication. Malheureusement, je vais devoir abandonner certains de mes mandats actuels. Je le regrette, mais c'est normal.

 

Bettina Balmer, conseillère nationale (ZH)

Comment avez-vous vécu la campagne électorale ?

C'était intense, mais aussi positif. Se sentir soutenu donne beaucoup d'énergie. C'était formidable de voir combien de personnes m'ont aidée et soutenue dans ma campagne. Ce qui l'était moins, c'était la bureaucratie engendrée par les nouvelles règles de transparence.

Que souhaitez-vous défendre au Conseil national ?

En tant que médecin, la politique de la santé me tient naturellement à cœur. C'est ainsi que j'ai été politisée et c'est pourquoi je souhaite m'investir. Je me réjouis également d'accompagner l’imposition individuelle dans le processus politique, car elle me tient à cœur. Je m'intéresse également aux thèmes de l'innovation et à la place industrielle suisse.

De quoi vous réjouissez-vous ?

Je me réjouis de la vie parlementaire, de rencontrer de nouvelles personnes et de faire de nouvelles connaissances. Apporter une petite contribution à la Suisse sera certainement passionnant, même si j'ai aussi du respect pour cette tâche.

Comment vous préparez-vous à votre mandat ?

Je lis tous les documents et je parle avec les anciens parlementaires. Il y a aussi des questions d'organisation. Je cherche un(e) assistant(e) et je dois adapter mon emploi du temps à l'hôpital.

Cyril Aellen, conseiller national (GE)

Comment avez-vous vécu la campagne électorale ?
La campagne électorale est toujours un moment fort de la vie politique. Même si je suis souvent aux contact des gens, notamment en raison mes fonctions de député au Grand Conseil du Canton de Genève, j’ai aimé aller à leur rencontre durant cet automne. Cela m’a permis de mieux comprendre les attentes de la population.

Que souhaitez-vous défendre au Conseil national ?
Les circonstances géopolitiques, mais aussi économiques et sociales, préoccupent les habitants de notre pays. Il est important que le PLR puisse démontrer qu’il est un acteur essentiel du Parlement. Le PLR doit savoir se montrer leader dans les différentes réformes attendues par la population, en matière de sécurité ou d’assurance sociale, par exemple. 

De quoi vous réjouissez-vous ?
Je me réjouis de pouvoir contribuer à la bonne marche de la Suisse en bonne collaboration avec mes futurs collègues du Conseil national et notamment ceux du groupe PLR provenant des autres cantons. Le système politique suisse, la démocratie semi-directe et la diversité culturelle de notre pays sont des richesses qui n’existent nulle part ailleurs.

Comment vous préparez-vous à votre mandat ?
J’imagine la charge de conseiller national comme étant particulièrement importante. Elle nécessite donc une organisation personnelle, familiale et professionnelle rigoureuse. J’essaie donc d’arranger au mieux mon emploi du temps et d’éliminer les activités inutilement chronophages. Je dois également améliorer mon niveau d’allemand qui est à ce jour malheureusement insuffisant.

Marco Wölfli