Oui à l’emploi et à la sécurité pour la Suisse

Le PLR prend position pour le 27 septembre

Petra Gössi a ouvert l’Assemblée numérique des délégués du PLR en faisant le point sur la crise du coronavirus. Pour la présidente, une chose est claire : malgré la crise du coronavirus, les politiciens doivent agir de manière responsable et ne pas laisser des dettes abyssales aux générations futures. Nous ne devons pas résoudre cette crise comme s’il n’y avait pas de lendemain. Les conditions-cadres doivent également être fixées de sorte à ce que les réformes structurelles, qui ont été accélérées par le coronavirus, mais qui sont finalement imparables, soient orientées sur la voie de la durabilité. Les quelque 270 délégués ont ensuite mené des discussions intensives sur trois objets soumis à votation. Ils ont plébiscité le remplacement des avions de combat vieillissants. Ils ont également soutenu l’allègement fiscal pour les familles de la classe moyenne. Le congé paternité de deux semaines a, en revanche, été refusé à une voix près. Au cours de la discussion, il est clairement ressorti que le PLR souhaite une solution flexible en matière de congé parental. Enfin, le parti avait déjà décidé de rejeter massivement l'initiative de résiliation extrêmement préjudiciable, ainsi que d’accepter la loi sur la chasse.

Au début de l'assemblée en ligne, Petra Gössi a regretté de ne pas pouvoir rencontrer les délégués en personne. Dans son discours, elle a déclaré que la politique, l'économie et la société doivent trouver une "nouvelle normalité". Cela signifie qu'il faut s'éloigner des exceptions et du droit d'urgence. Malgré la crise du coronavirus, la politique doit agir de manière responsable et ne pas laisser des dettes abyssales aux générations futures. La présidente a également évoqué les réformes structurelles qui se sont accélérées avec le coronavirus. Elle a appelé à veiller à ne pas fixer des conditions-cadres à la numérisation qui freinent cette évolution, simplement parce que nous n'osons pas changer les structures traditionnelles. Elle a clairement rejeté la tendance qui vise à introduire une réglementation toujours plus poussée.

Un oui clair pour les nouveaux avions de combat
Le 27 septembre, le peuple suisse votera sur des objets importants. L'un d’entre eux pose la question de savoir si la population doit continuer, à l’avenir, à être protégée efficacement contre les menaces aériennes. Avec 258 voix contre 12 et 4 abstentions, les délégués ont envoyé un signal clair en faveur du remplacement des avions de combat acquis entre 1978 et 1996. Ils veulent que la Suisse bénéficie d'une protection adéquate dans toutes les situations. La police, le corps des gardes-frontières, les pompiers, les ambulanciers, la protection civile, la cybersécurité et l'armée de l'air - tous contribuent à notre sécurité. Pour ce faire, ils ont besoin des ressources nécessaires. Seuls les avions peuvent nous protéger des dangers dans les airs et assurer le service de police aérienne.

Les délégués pas convaincus par le congé paternité, le PLR veut un congé parental
L'une des préoccupations fondamentales du PLR est que les femmes et les hommes puissent façonner leur vie librement et de manière indépendante. En ce sens, il reconnaît le rôle important que jouent les pères au sein de la famille. Le PLR s'est intensément engagé au Parlement pour promouvoir un congé parental de 16 semaines, qui offre une solution flexible, plutôt que de bétonner les anciens modèles. Aujourd’hui, les délégués ont intensément débattu afin de savoir si le congé paternité de deux semaines soumis à votation le 27 septembre est un compromis approprié. Au final, le résultat s’avère extrêmement serré puisque le projet a été refusé par 134 voix contre 133 et 8 abstentions. Le congé paternité de deux semaines imposé par l’État n’est pas la solution souhaitée par le PLR. En outre, les coûts induits auraient constitué un défi supplémentaire pour les PME dans le cadre de la crise actuelle. Ce qu’il faut maintenant c’est un congé parental qui permette aux couples de s’organiser comme ils l’entendent, de manière flexible.

Oui à une aide pour les familles de la classe moyenne
Le PLR veut promouvoir la conciliation entre vie professionnelle et familiale et mieux exploiter le potentiel de main-d'œuvre domestique. Le projet de loi relatif à la prise en compte fiscale des frais de garde d'enfants par des tiers va dans ce sens. Aujourd'hui, les seconds revenus supérieurs à un certain niveau sont tellement pénalisés sur le plan fiscal qu'ils n’en valent plus la peine. En conséquence, la garde des enfants n’est plus répartie entre les deux parents et un seul parent travaille. En permettant aux parents de déduire CHF 25'000.- de l'impôt fédéral direct au lieu de CHF 10'100.- et en augmentant également les déductions générales pour enfant de CHF 6'550.- à CHF 10'000.- , le seuil de progression sera relevé et cela incitera les femmes à reprendre une activité professionnelle après leur grossesse. Les délégués ont plébiscité ces déductions fiscales par 221 voix contre 48 et 6 abstentions.

La loi sur la chasse est limitée et renforce les cantons
Hier, la Conférence des présidents de partis a adopté la loi sur la chasse par 18 voix contre 3 et 1 abstention. La loi révisée donne plus de compétences aux cantons pour trouver leurs propres solutions aux dommages causés par les animaux. Ils peuvent prendre des mesures préventives. Malgré les nouvelles compétences cantonales, des conditions précises doivent être remplies avant que la population d'un animal protégé puisse être régulée. Le PLR soutient la loi sur la chasse, notamment parce qu'elle renforce le fédéralisme.

Aujourd’hui plus que jamais, NON à l’initiative de limitation
En janvier déjà, les délégués avaient pris position sur l'initiative de résiliation issue des milieux isolationnistes. Ils l'avaient rejetée massivement par 299 voix contre 3 et 8 abstentions. Il ne fait aucun doute pour personne qu'il s'agit ni plus ni moins d'une initiative de résiliation des bilatérales. En effet, un oui signifierait non seulement la fin de l'accord sur la libre circulation des personnes, mais aussi celle des sept accords des Bilatérales I, qui sont de la plus grande importance économique et constituent un pilier important pour la prospérité du peuple suisse. En particulier dans la crise actuelle, il n'y a pas de place pour les expériences.

Vous trouverez ici le discours de la présidente du parti Petra Gössi
La prochaine Assemblée des délégués aura lieu le 31 octobre 2020.

 

Petra Gössi