Le PLR est le premier parti a soutenir la loi sur le CO2

Un non clair à l’initiative sur les « entreprises responsables »

Le PLR est le premier parti à soutenir et se prononcer clairement en faveur de la loi sur le CO2 (218 :60 :7). Ce samedi, dans le cadre d’une Assemblée qui a dû se tenir en ligne compte tenu de la situation sanitaire, les délégués du PLR ont traduit dans les faits leur volonté de prendre leurs responsabilités afin de laisser un cadre de vie intact aux générations futures. Les objectifs poursuivis par la loi sur le CO2 répondent à ceux fixés par nos délégués en juin 2019 dans le papier de position sur une politique climatique et environnementale libérale et ambitieuse. Aujourd’hui, nos délégués ont ainsi réaffirmé vouloir protéger le climat avec des recettes libérales basées sur la responsabilité individuelle, l'innovation et les coûts réels. Au cours de cette même Assemblée, après une allocution engagée de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, les délégués ont massivement rejeté l’initiative sur « entreprises responsables ». Ils ont également adopté la loi pour une e-ID. La veille, les présidents des partis cantonaux avaient déjà adopté comme mot d’ordre un non unanime à l'initiative du GSsA. Le conseiller fédéral Ignazio Cassis a également fourni des informations sur l'état actuel de l'accord-cadre avec l'UE.

Notre Assemblée des délégués aurait dû se tenir aujourd’hui en présence de nos membres, avec un solide concept de protection. Nous nous réjouissions de pouvoir à nouveau avoir des échanges personnels, essence de la politique, mais au vu de la forte augmentation des infections du coronavirus, nous avons décidé, au début de la semaine, de prendre nos responsabilités pour contenir la pandémie. Aujourd'hui, 300 délégués ont débattu en ligne de trois propositions et ont pris position pour les prochaines votations.

Les délégués veulent une protection efficace du climat dans un esprit libéral
Le PLR est le premier parti à prendre officiellement position en faveur de la loi sur le CO2. En effet, les délégués ont largement soutenu la réforme complète de la loi sur le CO2. Ils traduisent ainsi dans les faits les objectifs ambitieux qu’ils avaient fixé en juin 2019 dans le papier de position pour une politique climatique et environnementale libérale. Le PLR tient ainsi ses promesses et prend ses responsabilités pour garantir un cadre de vie bien préservé pour les générations futures. Depuis juin 2019, des dizaines de propositions allant dans ce sens ont été déposées et le soutien clair à la révision totale de la loi sur le CO2 est un signal d’autant plus fort. Grâce aux membres des deux Conseils du PLR, un projet a été élaboré sur une base libérale. Il est clair pour tout le monde que si le référendum aboutit, un non dans les urnes bloquerait la protection du climat pendant des années.

«Je suis très heureuse et fière que les délégués soutiennent aussi clairement la loi sur le CO2. Grâce au travail acharné du PLR, c’est devenu un projet de loi efficace et en même temps libéral".

Petra Gössi

Non à l'expérience risquée « entreprises responsables » - Oui au contre-projet
Les délégués ont également discuté de l'Initiative sur la responsabilité des entreprises, qui sera votée le 29 novembre 2020. La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter s'est adressée aux délégués dans un message vidéo et les a convaincus de nettement rejeter cette initiative dangereuse. La décision des délégués a été très claire avec 249 :9 avec 4 abstentions. L'initiative poursuit des objectifs nobles, mais en fin de compte elle péjore plus qu’elle n’améliore la situation avec ses demandes extrêmes et uniques au monde. Une telle expérience risquée, hostile aux PME, ne peut se justifier, surtout pas pendant le coronavirus. Le contre-projet, qui entre automatiquement en vigueur si l'initiative est rejetée, reprend les préoccupations légitimes et se fonde sur des normes internationales strictes. Même sans clause de responsabilité supplémentaire, cela créera une réglementation très efficace, mais sans détruire des emplois.

Le Conseil fédéral est désormais responsable de l'accord-cadre
Le ministre des affaires étrangères, Ignazio Cassis, a informé sur l'état actuel de l'accord-cadre. Le Conseil fédéral avec la nouvelle secrétaire d'État, Livia Leu, va maintenant négocier au mieux pour la Suisse. Il procédera ensuite à une évaluation globale de l'accord et décidera des prochaines étapes. Le groupe PLR a également discuté de l'accord-cadre cette semaine et a réaffirmé sa position. Dès que les résultats des négociations seront disponibles, le PLR les analysera en détail.

Faciliter l’identification électronique sur Internet
Il est actuellement très difficile de fournir une preuve d'identité sur Internet. C'est pourquoi l'identité électronique, également appelée e-ID, est nécessaire. Ces moyens d'identification électroniques certifiés officiellement sont importants pour le développement des applications de commerce et d'administration en ligne. La loi fédérale sur les services d'identification électronique crée le cadre juridique et organisationnel pour la reconnaissance des moyens d'identification électroniques et de leurs fournisseurs. Les délégués ont décidé par 230 à 16, avec 7 abstentions, de voter en faveur.

Les présidents des partis cantonaux se sont prononcés contre l'initiative du GSsA
La veille, les présidents des partis cantonaux avaient déjà pris position pour le "Non". Cette initiative dangereuse prétend faire du monde un endroit plus pacifique, mais ne peut véritablement atteindre cet objectif. Au lieu de cela, elle met en danger les retraites de tous les habitants de notre pays avec une réglementation compliquée et absurde. L'AVS et les caisses de pension devraient adapter leurs investissements à des exigences complexes qui ne peuvent être mises en œuvre à un coût raisonnable. L'initiative touche l'AVS et les caisses de pension et met en danger les retraites des Suisses. Elle porte également atteinte à l'indépendance de la Banque nationale et compromet ainsi la stabilité des prix en Suisse.

PLR.Les Libéraux-Radicaux. Avancer ensemble.

Petra Gössi