PLR demande rapidement une loi sur le CO2 flexible et réaliste pour la Suisse

Contrairement aux autres partis, le PLR prend au sérieux la ratification de l’accord de Paris sur le climat et participe activement au renouvellement de la politique climatique de la Suisse. Aujourd’hui, en raison d’une alliance contre nature, le Conseil national a rejeté la révision totale de la loi sur le CO2 lors du vote global. La gauche et l’UDC ont manifestement donné plus d’importance à leur politique idéologique de l’interdit, soit à une politique de blocage, plutôt que de s’impliquer de manière constructive dans l’amélioration des instruments éprouvés de la politique climatique au niveau national. Le prix à payer pour cette inaction sera d’autant plus élevé, ce dont les partis de gauche en particulier devront répondre. Le PLR s’engagera à nouveau au second Conseil pour une politique climatique flexible, réaliste et orientée vers le marché, de sorte que le changement climatique puisse être efficacement combattu, tant en Suisse qu’à l’étranger. Ainsi seulement nous pourrons rentabiliser chaque franc investi pour avoir le plus grand impact possible sur le climat. 

Après un long débat et une année de consultation au sein de la commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie chargée de l’examen préalable, le Conseil national a décidé de rejeter la révision totale de la loi sur le CO2, en raison d’une alliance contre-nature. Les diverses et efficaces propositions du PLR relatives aux améliorations des instruments suisses éprouvés, tels que les conventions d’objectifs ou encore la taxe sur le CO2, ne seront malheureusement pas mises en œuvre. Le prix à payer pour cette inaction sera par conséquent élevé, ce dont les partis de gauche et l’UDC devront répondre. Avec cette politique idéologique du blocus, les instruments actuels et insuffisants de la politique climatique seront maintenus. Le PLR s’engagera contre cette politique de l’interdit au second Conseil, mais aussi contre l’augmentation massive de la taxe sur le CO2 et une augmentation exagérée du prix du carburant. De manière générale, la politique climatique suisse doit devenir plus flexible, plus orientée sur le marché et plus réaliste, afin que le changement climatique puisse être efficacement combattu en Suisse comme à l’étranger. Ainsi seulement, nous pourrons rentabiliser chaque franc investi pour obtenir le plus grand effet possible sur le climat.

 

PLR.Les Libéraux-Radicaux. Avancer ensemble.

Jacques Bourgeois