Des faits, rien que des faits Nouveaux « couacs » au Conseil pour habiller le bilan de la Municipalité

La Municipalité a aujourd’hui présenté son bilan de législature, se réjouissant d’avoir mené à terme de grands chantiers non sans reconnaître quelques « couacs » qui se devisent en millions. Le PLRL, dans son propre bilan, avait dernièrement pointé du doigt les problèmes de gestion qui ont émaillés ces dernières années. Nouveaux exemples ce soir.

On notera déjà que le bilan de la Municipalité a été présenté au sein des nouveaux locaux de la patinoire dont toute la lumière sur la gestion socialisto-socialiste n’a pas encore été faite : Malley faisait justement l’objet la semaine dernière au Conseil d’un débat sur un dépassement de budget (+4 mios). Un dépassement accepté - par solidarité forcée - par le seul PS d’ailleurs.

Au Conseil ce soir, la Municipalité a offert trois exemples qui démontrent, s’il le fallait encore, que c’est bien dans la gestion des projets qu’elle pèche.

Dans le dossier de la Pontaise tout d’abord, le municipal socialiste des sports a quémandé 4,2 millions pour permettre de garantir la tenue du meeting Athletissima jusqu’en 2026. Cette demande présentée en urgence, alors que l’affectation du stade est incertaine, prouve encore une fois la mauvaise gestion des grands projets, nouveaux comme anciens, en matière d’infrastructures.

Le projet d’installation de compteurs intelligents, ensuite, apparaît comme un chèque en blanc de 64 millions que la Municipalité a demandé au Conseil pour déployer ses compteurs électriques d’ici 2027. Nous sommes pris par le temps que nous impose la législation fédérale et acculé par la Municipalité. Or, sans expérience pilote dans un quartier, alors qu’un seul de ces compteurs vient d’être homologué, le risque est grand d’un énième cafouillage, en particulier en ce qui concerne la protection des données et le système d’interface informatique. Blanc seing et urgence: problème d’anticipation.

L’auberge de Sauvabelin, enfin, devient un véritable serpent de lac. Démarche participative en 2017. Projet de déconstruction participative (sic) en 2019. Pétition d’opposition puis revirement de la Municipalité : fini la destruction de l’auberge place à une rénovation. Pour l’heure pas d’argent de perdu mais énormément de temps dans un lieu qui compte pour les habitants de la Ville.

Trois exemples supplémentaires qui étoffent le constat du PLRL (https://www.plrl.ch/fileadmin/documents/shared/PLR_Lausanne/PDF_CP/2020.12.03_Conference _presse.pdf) sur la gestion aléatoire de la Municipalité. Le tout en attendant, en début d’année prochaine, les dépassements de budget dans un autre projet majeur de la Ville: la Tuilière. Suite au prochain épisode...

Contacts :

Philippe Miauton, président du PLR Lausanne, 079 277 68 41

Matthieu Carrel, chef de groupe, 079 768 92 66

Philippe Miauton
Matthieu Carrel