Freiner l’explosion des primes : « à la carte » au lieu de « all inclusive »

Aujourd'hui, le conseiller fédéral socialiste Alain Berset a annoncé que les primes d'assurance maladie augmenteraient de 8,7%. Alors que celles-ci ont déjà augmenté de 6,6% en moyenne l'année dernière, certaines caisses prévoient une hausse allant jusqu'à 10% cet automne. Cela pèse de plus en plus lourd sur la classe moyenne qui ne bénéficie d’aucune réduction de primes !

Afin de soulager cette dernière en réduisant la charge tout en garantissant la qualité, nous avons lancé en juillet l'idée d'un modèle d'assurance « budget ». L'assurance de base obligatoire actuelle est un système « all inclusive » : on paie un prix fixe et, en échange, on peut consommer sans modération. Il y a de plus en plus de personnes qui ne veulent pas de cela. Pour cette raison et pour limiter la hausse des coûts, nous proposons une alternative « à la carte ».

Concrètement, nous voulons que toutes les personnes aient la possibilité de réduire massivement leurs primes d'assurance maladie en faisant des choix conscients. On pourrait par exemple imaginer l'obligation d'utiliser des génériques pour certains médicaments, une franchise plus élevée, une obligation d'utiliser le dossier électronique du patient, de renoncer à l'homéopathie ou de conclure des contrats pluriannuels.

De telles choses sont interdites dans les modèles d'assurance alternatifs actuels. Cependant, les personnes souffrant de maladies chroniques ou de plusieurs maladies auraient tout intérêt à ce que les assureurs investissent dans leur santé et soient incités à le faire sous forme de contrats pluriannuels.

Je suis convaincu qu'avec un modèle d'assurance « budget », les coûts de la santé seraient moins élevés tout en conservant la même qualité.

Andri Silberschmidt, vice-président du parti et conseiller national ZH

Andri Silberschmidt