La contribution à l’élargissement à l’UE sous conditions

Au cours de sa séance du jour, le groupe parlementaire libéral-radical s’est entretenu sur le Pacte de l’ONU sur les migrations et sur la deuxième contribution à l’élargissement à certains États membres de l’UE. Le PLR rejette majoritairement le Pacte sur les migrations.  Bien que non contraignant sur le plan juridique, la plus grande prudence est de mise en raison de ses implications politiques. Le groupe parlementaire libéral-radical lie son acceptation de la contribution à l’élargissement à la condition que l’UE ne prenne aucune mesure discriminatoire envers la Suisse.

Le Pacte de l’ONU sur les migrations n’est certes pas contraignant sur le plan juridique, mais la plus grande prudence est de mise en raison de ses implications politiques. La Suisse dispose aujourd'hui d'un droit des étrangers approprié et solide. Pour une majorité du groupe libéral-radical, il y a donc pour la Suisse plus de risques que d’avantages à accepter le Pacte sur les migrations. Les revendications du Pacte sur les migrations sont en partie contradictoires et même irréalistes. Certains éléments de contenu sont en très nette contradiction avec la législation suisse. Aujourd’hui, le groupe libéral-radical a majoritairement décidé de rejeter ce Pacte.

La contribution à l’élargissement sous certaines conditions
En 2007 déjà, le PLR a accepté la contribution volontaire à l’élargissement, de même qu’en 2016 au Parlement, où il a approuvé les bases légales pour une seconde contribution. Sur le fond, le PLR est toujours prêt à renouveler cette contribution de solidarité volontaire. Le PLR lie toutefois son acceptation à des conditions : nous voulons une normalisation des relations avec l’UE et de la sécurité juridique pour notre économie. Les mesures discriminatoires de l’UE envers la Suisse sont inacceptables. Il s’agit ici principalement de la question de la réglementation boursière, que l’UE doit reconnaître comme étant équivalente.


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