Durant l’été 2019, le PLR a adopté des mesures concrètes pour une politique climatique et environnementale libérale-radicale. La mise en œuvre de cette politique se poursuit avec la consultation de la loi sur le CO2 et de diverses autres initiatives. À la fin de la session d'hiver, le Conseil national a approuvé trois autres propositions de mesures visant à promouvoir la protection du climat et de l'environnement.
Dans le cadre du débat parlementaire sur l’initiative « pour les soins infirmiers », le PLR a été contraint de refuser le contre-projet, la gauche et le centre ayant fait le forcing pour le transformer en une mise en œuvre de ladite initiative. Autoriser les infirmiers à facturer leurs prestations aux assurances maladie sans garde-fou et un soutien financier direct aux étudiants sont deux concepts qui sont fondamentalement inacceptables pour le PLR. Ils mèneront à une nouvelle explosion des coûts dans la santé.
Aujourd’hui, le Conseil fédéral a décidé, de supprimer les droits de douane sur les produits industriels, ce qui réduira le coût d’importation des biens tels que les appareils électroménagers, les voitures ou encore les vêtements. J’avais formulé cette demande, en 2017 déjà.
Le résultat électoral du 20 octobre est une déception. Malgré le renforcement de notre politique environnementale libérale-radicale, le tsunami vert ne nous a pas épargnés et l’énorme engagement de notre base n’a pu être récompensé à sa juste valeur. Mais nous devons aller de l’avant, car de nombreux dossiers politiques nécessitent des solutions libérales-radicales, en particulier dans ce nouveau contexte.
Le sprint final est la phase la plus importante de la campagne.
Il reste désormais onze jours avant les élections. Ce sont les onze jours déterminants, au cours desquels nous devons décider nos électeurs à voter. Le PLR s'engage à nouveau pleinement et entend mobiliser le plus grand nombre possible d'électeurs libéraux-radicaux. L'enjeu est de taille : il s'agit de savoir si c’est une Suisse du futur ou une Suisse du passé qui donnera le ton au cours des quatre prochaines années.
L’identité électronique (e-ID) doit permettre, tout comme une carte d’identité traditionnelle, de pouvoir s’identifier de manière sûre pour toutes les transactions administratives ou commerciales effectuées sur internet. Elle garantira, notamment, un accès sans limite d’horaires aux services administratifs en ligne. Grâce à la répartition des tâches entre la Confédération et les privés, le Parlement a aujourd’hui pu jeter les bases d’une introduction et d’une mise en œuvre efficientes.
Aujourd’hui, le Conseil des Etats a reporté l’examen de l’initiative « multinationales responsables » et d’un contre-projet correspondant. C’est une question de bon sens, car de nouvelles informations pertinentes seront disponibles dans les mois à venir.
Les progrès technologiques des trente dernières années sont gigantesques. Alors qu’au début des années 1990 les ménages disposant d’un ordinateur constituaient encore une exception, tout le monde est aujourd’hui connecté, partout et à tout moment. L’évolution technologique est source de commodités. La numérisation globale nous confronte, toutefois, également à de nouvelles questions relatives à la protection des données. Pour y répondre, une révision totale de la loi sur la protection des données est actuellement en cours.
Les dépenses liées au personnel de la Confédération ne cessent d'augmenter. En 2020, on s'attend même à ce qu’elles dépassent pour la première fois la barre des six milliards de francs. Les choses ne peuvent pas continuer ainsi : le PLR demande au Conseil fédéral de prendre des mesures.